accueil

contact

asso

liens

 

Vendredi 16 septembre 2005

Films présentés par Patrick Javault

William Raban (GB)

" A13" (1994) 12'00

Partie de la trilogie 'Under the Tower'

Un crépuscule d'hiver sur l'A13 et le trafic de l'aube entre lentement dans Londres. Un affichage lumineux autoroutier clignote le dernier index de FTSE aux résidants des appartements du haut conseil à la promotion dans des tours de Glenkerry. Au travers des murs de verre du bâtiment du Financial Times, les rouleaux géants de papier journal rose se trouvent parmi les machines offset. Devant, la superstructure noire du complexe du Canary Wharf menace au dessus de l'horizon occidental. Il est sombre, à l'exception des lumières de navigation aérienne, lui faisant le ressembler à un bateau à la dérive sur l'océan.

" MM" (2002) 13'00

 

Comme un atelier étrange de l'espace atteri sur une terre en friche empoisonnée , le dôme de millénium est un hommage aux travaux du New Labour. Prenant le dôme comme symbole architectural efficace du nouveau millénaire, MM est une médiation sur le temps se reflétant dans le paysage changeant de l'extréme est de Londres. W.R.

Karl Kels (D)

"Prince Hotel" (1987-2003) 8 '00

Un portrait de Bowery à New York et de ses occupants usés par le temps . Malgré que ce ne soit plus un refuge pour alcooliques et perdus, certains de ces caractères restent, et leur monde est vénéré par la caméra de Kels, montrant humour et un sens profond de camaraderie.

Stephen Dwoskin (GB)

" Visitors" (2004) 28'00

Stephen Dwoskin incarne mieux que quiconque l'idée d'un cinéma affranchi de tout carcan, un cinéma pur et poétique. Est née une oeuvre cinématographique envoûtante, troublante et dérangeante. Les films de Stephen Dwoskin touchent à l'intime dans un rapport, tellement juste, qu'ils nous ravissent à nous-même, nous dénudent et nous plongent au coeur d'une humanité où le désir, le don et l'abandon deviennent matière.(Cinédoc)

http://www.luxonline.org.uk/artists/id/607767/

http://www.cinedoc.org/htm/collection/fiche-auteur.asp?id=368

 

Deborah Stratman (USA)

"In Order Not To Be Here" (2002) 33'00

Des images de surveillance et de violence en banlieue qui nous entraînent aux frontières du réel. Un regard sans complaisance sur la manière dont la vie privée, la sécurité, le confort et la surveillance déterminent notre environnement. Tourné à l'origine entièrement de nuit en 16 mm, le film met en avant la nature hermétique des communautés de cols blancs en disséquant la peur qui se cache derrière l'agencement des banlieues contemporaines. Une peur basée sur l'isolement (protégeons-nous des gens différents de nous). Une peur de l'irrégularité (mangeons chez Mac Donald, on sait à quoi on s'attend). Une peur de la pensée (allumons la télé). Une peur du moi (n'arrêtons pas de bouger). En examinant des paysages d'habitats collectifs de banlieues vides, le film révèle une vacuité propre au vingt et unième siècle... un vide né de notre foi collective dans la sécurité et la technologie. C'est un nouveau genre de film d'horreur, prenant l'espace des banlieues pour terrain d'investigation. Un travail qui rappelle celui de Doug Aitken.
Musique par le compositeur Kevin Drumm

Credits:
Coureur - Joaquin DeLaPuente
Musique - Kevin Drumm
Audio Mix - Jacob Ross
Caméra, Edition, Soundesign - Deborah Stratman

http://www.annexia-net.com/progvideo_oct2004.html

http://www.pythagorasfilm.com/index2.html